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Ce n'est que soûl que mes "illuminations" méritent d'être écrites.
Mais malheureusement plus d'être lues.
(Je devais probablement être soûl quand je l'ai écrite celle-ci.)
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C'est en arrivant au terme du roman que je me suis rendu compte qu'en fait je l'avais déjà lu. Ca c'était bien la première fois que ça m'arrivait. En plus je l'avais lu dans le même lieu. Donc exactement le même bouquin. Un bouquin qui se trouvait dans la maigre bibliothèque d'une cabane de montagne (la cinquième ?) appartenant à un collectif de descendants d'un de mes aïeux. Nous devons être plusieurs milliers aujourd'hui. A avoir souscrit une action je l'ignore. Mais là n'est pas le sujet.
Donc ce n'est pratiquement qu'aux derniers chapitres que je me suis aperçu que je connaissais, et jusqu'aux détails, cette histoire stockée sur une étagère poussiéreuse de mon musée ; dans l'arrière salle des objets indéterminés. Non que ce livre soit inclassable. Bien au contraire. Mais il n'est pas caractéristique. Pas parce qu'il mélange les genres. Même si c'est vrai. Je crois que ce qui rend Coelho finalement plat (con pour une montagne... mais pas de quoi en faire un plat me direz-vous...) c'est son surcroît de réduction. Ses histoires sont un prétexte à une simplification outrageuse des lois universelles. Ce qui en fait presque des récits mythologiques. Une tentative rassurante d'explication des interactions métaphysiques.
Ce que j'admirais chez Ramuz c'est cette façon simple de signifier la complexité des tenants et aboutissants. Coelho procède à l'inverse ; il fait un roman (pas très compliqué mais soudain très long) d'une réponse simple et imparable. Il n'y a pas de confrontation, pas d'opposition. Tout coule dans le même sens et sert une seule idée. Tout à fait pertinente d'ailleurs mais elle ne suffit pas à une oeuvre d'art. Pour moi l'art aboutit en point d'interrogation. Il chemine en conjectures, découvrant un peu plus les contrastes d'une vérité sans prétendre en couvrir la complexité.Ce qui ne retire pas à Coelho sa légitimité d'écrivain. Un large public y trouve son compte. Mais si notre monde dépasse 2012, je serais surpris que son oeuvre survive de beaucoup à son auteur. Il sera déjà devenu très riche. Ce qui est déjà une vérité.
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Et tout de suite pour illustrer mes propos publiés hier quelques photos supplémentaires sur Verbier. Enfin là on est encore au château de St-Barthélémy.
Mais on décroche...
On emballe aussi. Ici la caverne du roi des Trolls.
De genre masculin un chapiteau ? (Jamais je ne ferai un test Rorschach...)
Évidemment toujours les mêmes qui ne foutent rien.
Et pas la peine de prendre cette mine offusquée.
La planque réflexive. (Tout le monde n'a pas un appareil photo pour prétexter l'inactivité.)
La preuve.
Naissance ?
Pause tout court après pause réflexive.
La méthode anthroposophe d'économie d'énergie.
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En fait il est déjà passé depuis longtemps mais qu'importe puisqu'il ressembla à un jour comme celui-ci. Un jour civilisé.
D'ailleurs j'ai été incapable de tenir une plume pendant trois jours. Avant de quitter la cabane je me suis investi de la mission de couper du bois. Je m'en suis si bien acquitté que pour mon pouce, même égoutter mon zizi était un exploit à oublier.Je suis à Vevey depuis quelques jours. Juste le temps de tout mettre en ordre avant de partir sur Sète pour le retour de Cordélia après son année en voilier. Je me suis repayé un appareil photo. J'espère que je le garderai plus longtemps que le précédent qu'on me vola après seulement trois mois. J'en avais rêvé pendant vingt ans. Pas spécialement de celui que j'avais acheté, juste d'un appareil photo quelconque. Quand je l'avais enfin eu, cet appareil des possibles, je ne savais que photographier tant l'acte me semblait sacré. Aucun sujet ne me paraissait jamais assez digne. Ce qui fait qu'en trois mois je n'en avais quasiment pas profité. J'espère que son nouveau possesseur en aura fait un meilleur usage...
Cette fois-ci je suis passé au modèle supérieur. Le genre d'appareil qui peut laisser un peu d'initiative à son utilisateur. Il me faudra bien cinq ans pour faire le tour de son potentiel. En la matière, le mien est épuisé en trente secondes. Par contre ce coup-ci rien ne sera trop banal pour être photographié. Je vais mitrailler autant le mobile que l'immobile. Quitte à tout jeter ensuite.
Durant mes neuf jours d'isolement, comme je reprenais un brin d'écriture et que j'ai su après trois jours que je poserai ce journal sur mon blog, j'aurais voulu tout photographier. C'était un tel festival de couleurs et d'images. Autant que c'était un festival d'émotions, de découvertes et de rencontres.
Avec le mythe surtout. Au début c'est surtout pour lui que j'avais pris la plume. ./.
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