• Je traîne mais je reviendrai bientôt de mes vacances forcées. Je pensais que ça irait mais sans connexion c'est un peu dur de tenir un blog. A quand je me serai résolu à m'abonner quelque part...

    D'ici là bon soleil !


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  • Première expérience de roman audio. Celui-ci est lu par l'acteur belge Emmanuel Dekoninck. J'avais auparavant écouté "Entrer en philo" de Jean-Paul Jouary. Toujours à la même occasion, à savoir ma néo-pratique sportive, solitaire et fastidieuse en salle. C'est tout ce que j'ai trouvé pour remplacer mon cours d'aïkido qui comme toute activité sportive avec enseignant se pratique exclusivement le soir, au moment où les gens normaux peuvent s'y rendre. Ces salles déprimantes aux vélos alignés et autres instruments de torture sont les seules à pratiquer un horaire continu.
    L'encrassement consécutif à la vie dissolue des après spectacles exigeait de toute urgence à mes poumons et à mon coeur une considération minimale. Comme la simple perspective de fréquenter ces lieux voués au culte du corps me révulsait au plus haut point, y subordonner une lecture auditive me parut par contre un compromis envisageable. Grand bien m'en fit.

    Si j'ai trouvé "Entrer un philo" quelque peu fastidieux - dû à l'austérité du sujet, "Les hommes qui n'aimaient pas les femmes" fut magiquement salvateur. Ce genre de littérature est du pain bénit pour une écoute accessoire. Si cela peut m'irriter ou m'impatienter en lecture, en revanche le rythme de son écoulement et la qualité de son style furent on ne peut plus adéquats en la circonstance. Et même mieux, je dirais que j'ai pu en faire une lecture physique, les mots trouvant répercussion immédiate dans ma corporéité. Ou plutôt, mon corps mis à contribution de diverses façons influençait également la captation de l'intrigue. Et tous deux se nourrissaient à merveille m'égarant dans une perception nouvelle et particulière. Les traités philosophiques, malgré toutefois la simplicité de celui de Jouary, sont par trop cérébraux pour que cet échange puisse s'opérer alors qu'une histoire vécue par des êtres vivants, aux émotions tangibles, à la chair palpable est rendue plus réelle encore. (Qu'on m'explique pourquoi on s'évertue à enregister tant de débats philosophiques ou de monuments littéraires !) Le roman de gare, à supense, à l'écriture fluide et efficace se prête sans aucun doute d'idéale façon au livre audio. En tout cas mon objectif fut plus qu'atteint : je me réjouissais de me rendre dans cette salle impersonnelle et sordide pour pouvoir entendre la suite de l'aventure de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander.

     


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  • Voilà c'est terminé. Le décor est plié et séquestré jusqu'au moment de sa résurrection en septembre.
    Si j'y reviens c'est pour signaler une critique signée Eric Felley et publiée ici sur le site de Valais-mag. Vous verrez que contrairement à celle proposée par Christine Savioz, elle est plutôt mauvaise. Quoique non dénuée d'intérêt car également représentative de la réception d'une portion du public. Je ne peux en toute logique pas adhérer à ses propos que je trouve partiels. Cependant ils sont un bon complément à la dithyrambe du Nouvelliste. La superposition des deux articles donne peut-être une idée plus conforme au résultat qu'un seul des points de vue.
    Mais au-delà de la pertinence d'Eric Felley, je soupçonne tout de même celui-ci, surtout en ce qui concerne Bastien Fournier, d'être non seulement partiel mais - égard à des scories politiques typiquement valaisannes - partial.


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  • Il peut être surprenant de constater à quel point il est difficile de cesser de reproduire ses schémas, mais il est probable que ça soit par simple instinct de conservation.
    Trop de lumière trop vite peut provoquer une cécité irréversible. Même si on l'a souvent vu : l'aveuglement peut rendre voyant.

    Mais avant d'être une observation, un constat ; la lumière est une attitude, une conscience. Tout est là, à l'intérieur. Il suffit de s'ouvrir.
    Par contre cette ouverture exige constance, discipline et lucidité.

    Il est si simple de céder au piège des lumières artificielles. Elles sont légion. Plus nos yeux se complaisent de nuit, plus ils sont sensibles à ces lueurs plus fades mais plus rassurantes qui paraissent souvent plus accessibles, à portée de main.

    Seulement le verre de leurs ampoules n'a pas de porte. On s'y consume en vain, rendus aveugles à notre propre lumière.


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  • Cette nécessité d'une raison alors que nous vivons.

    Est-ce que c'est parce que nous pensons que nous avons besoin de croire que nous sommes ?

    Ou parce qu'inconsciemment nous savons que nous ne sommes rien.


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