• L'absurdité est réelle à grande échelle :

    Notre existence face à l'existence ou aux existences perd tout son sens.

    Elle retrouve sa réalité dans le plaisir donné à une activité.


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  • Rire idiot des amants sous la pluie oh ! oh !
    hécatombe de soleils dans leur (dans ma) culotte...
    Je ne suis pas jaloux non ! je ne suis pas jaloux !
    Couples au relief de pierre ponce
    (mots secrets tapis sous le couvert des arbres ruisselants oh ! oh !)
    certains ne font que s'effleurer des yeux des yeux et des yeux
    tandis que d'autres...
    Quelqu'un approche.
    L'univers retient son souffle.
    Les masques tombent.
    L'univers palpite à l'unisson
    avec ces coeurs tous ces coeurs remplis d'amour au sens étymologique du terme oh ! oh !

    Vital Bender


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  • La doyenne de l'humanité a passé la main à 115 ans.

    Mais au fait... C'est quoi 115 ans ?


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  • C'est avec enthousiasme que je me suis lancé dans la lecture du deuxième roman de Ramuz. L'issue en est moins tragique que pour Aline puisqu'à la clôture de l'intrigue le protagoniste principal reste en vie. Cependant c'est un drame qui tisse son dénouement avec la même implacabilité et selon cette recette qui consiste à glisser les allusions sournoises au drame qui se consume bien des pages avant qu'il devienne effectif.
    Si bien que j'ai parfois cédé à la tentation d'embrasser en quelques mots les splendides descriptions dont use Ramuz pour enrichir les événements d'une ambiance. Non que je les trouve superflues mais simplement parce que, le roman étant plus long, il me tardait d'arriver au coeur de l'action. J'y revenais parfois ensuite pour en goûter la portée poétique et universelle.
    Car en plus d'entretenir le supense et mettre à mal la patience du lecteur, elles ont la capacité incroyable d'ouvrir, par d'innocentes formules, des rideaux sur l'opacité du monde.
    L'écriture ramuzienne possède en outre l'illusion de la simplicité en cela que les choses s'écoulent avec la logique inoffensive d'un canal du Midi... elles atteignent pourtant leur but avec la même fatidique assurance.
    Ainsi comme son titre l'indique, les circonstances de la vie sont imprégnées d'un déterminisme certain. Elles sont les conséquences de caractères qui eux par contre souffrent difficilement de changement ; et malgré les souhaits de ceux qui les possèdent.
    Mais n'est-ce pas là tout le drame de l'humanité ?


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  • L'enfance ébahie court après des résidus d'astres en fusion
    l'enfance éternelle en orbite autour du soleil dé à coudre
    l'enfance des boutons d'or et des filets de résine.
    Je vous demande un peu : l'enfance
    éclaboussée de vermine et de pétrole !
    là : sur le fil du rasoir !
    là : au fond de toute plaie qui suinte !
    là : debout sur une fourmilière !
    en fin de compte
    rêve égaré qui cherche en vain son cap
    dans la poussière noire et les accélérations d'atomes.
    L'enfance ! merde ! il est trop tard !
    trop tard pour vivre
    trop tard
    pour prétendre enfin à la parole
    trop tard pour enfoncer cette porte
    par la pensée
    la pensée des uns et des autres
    la dissolution de la pensée dans une masse d'air...

    Vital Bender


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