• Juste un petit essai pour voir si ça fonctionne...

    Si par bonheur c'est le cas, ouvrez votre fenêtre (sauf en cas de circulation trop bruyante). Volume mezzo forte.

    Puis écoutez-le debout.


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  • "Le temps passe lentement.

    Lentement il regarde :

    Les fleurs se flétrir

    Les feuilles blêmir puis mourir

    Les gens pâlir puis courir

    Courir... après l'amour, la paix, la joie, l'espoir

    Pâlir... sous le brouillard de la mélancolie

    Mourir... de peur, de honte, de désespoir, d'ennui

    Blêmir... du fait que la fête ne fut guère parfaite

    Se flétrir... dans la laideur de cette fusion enfin complète


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  • "Avant d'être ce qu'il est l'amour est surtout ce qu'on en fait."

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  • de Bertolt Brecht par Omar Porras au Forum Meyrin jusqu'au 29 avril 2007 puis du 29 mai au 3 juin 2007 à Vidy-Lausanne. Puis encore en tournée de par le monde.

    Parce qu'il a imposé son style le Porras depuis qu'il a débarqué de son Amérique du Sud abandonnant carrière sportive et militaire pour tenter sa chance au théâtre. Il a rendu visite à Grotowsky pour trouver l'expérience suffisante au bout de trois mois. Puis il a "gagné" sa vie à Paris puis à Genève avec des interventions de rue avec ou sans marionnettes et a créé à Genève avec quelques comédiens le Teatro Malandro dans le début des années nonante. Est-ce de ses vies précédentes qu'il a hérité et de l'instinct de meneur et de l'endurance ? Le fait est que c'est surtout ses nom et prénom qu'il a cherché à imposer. Et qu'il a réussi à imposer. Au diable les mécontents.

    Quoi qu'il en soit, on n'en arrive sans doute pas là sans casser d'oeufs et il faut lui laisser le mérite de sa patte. A nulle autre pareille à ce que j'en ai pu voir. (Bon il est vrai que je n'ai pas vu grand chose.) En tout cas je lui dois de m'être lancé sur la voie de la scène. C'était en voyant "La visite de la vieille dame" de Dürrenmatt que le feu a pris.

    Maintenant je ne sais pas si c'est parce que j'ai changé ou parce que ses spectacles se sont appauvris en s'enrichissant que je ne leur trouve plus cette magie des débuts. Au départ il me semblait qu'il n'y avait que l'énergie, une formidable énergie et le travail acharné et pointilleux. Avec déjà des masques magnifiques (souvent dessinés par son frère) et des costumes grandioses (Ils ont largement contribué au style Porras). Maintenant il y a toujours de l'énergie, du travail acharné et millimétré et mille détails esthétiques et scénographiques mais plus cette magie... Le plaisir du jeu ? L'envie d'y croire des acteurs (pourtant excellents) ? Un esprit ? Je ne sais...

    Le propos me paraît se noyer dans le surplus. Surplus de mouvements, d'effets, de tape à l'oeil. L'essentiel me paraît ankylosé sous une couche d'artifice. Le fast food du théâtre m'avait dit Maximilien Urfer (cf. liens). C'est peut-être ça... en tout cas je suis resté spectateur. Pourtant aucune critique à formuler sur le jeu, les décors, la scéno. Au contraire : c'est tout très beau... techniquement.

    Loin de moi l'idée de descendre ce spectacle. Il y a bien trop de travail pour que ça soit mauvais. C'est bon et même plus que ça et je trouve que c'est une esthétique à voir absolument une fois dans sa vie. Mais je crois qu'il faudrait chercher le moyen de lui rajouter davantage de verticalité.


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  • Continuons sur la lancée avec cette petite pousse printanière :

    "N'oublions jamais que la vie n'appartient qu'à la mort, comme les larmes aux sanglots ou les sentiments à l'inconnu. N'oublions jamais que le rien est un tout dont nous faisons partie."


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