• Tes mains

    Tes mains source du temps
    en éventail sur ce feu ardent des braises qui floconnent vers le plafond
    tes mains source des éclats des éclairs
    et derrière la vitre ou à l'intérieur des murs
    le long le bleu tambourinement des nerfs.
    Puis tout s'éclaire tout s'entrouvre :
    l'amour en filigrane - y croire ! y croire encore ! -
    l'amour relique poussière
    squelette doué de mouvement - oh quelle audace ! -
    vers le sol ou vers ce ciel de vives mains
    en éventail sur ce feu.
    L'amour aéroplane
    pique du nez pique...
    et redresse sa queue sur fond de ruines sur fond
    de rien du tout.
    Il est temps il est grand temps
    de se dépouiller arbre feu !
    Source source ! ardente source !
    Oh mains plafond de mains
    ciel de mains aux paumes offertes en signe de compassion.
    Non ! Non ! ne plus regarder : là-haut
    fuse un éternel cri
    qui nous blesse. 

    Vital Bender 


  • Commentaires

    1
    Samedi 19 Janvier 2008 à 16:24
    Ca plane !
    On est sur son petit nuage dis donc ;-)
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