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Tes mains
Tes mains source du temps
en éventail sur ce feu ardent des braises qui floconnent vers le plafond
tes mains source des éclats des éclairs
et derrière la vitre ou à l'intérieur des murs
le long le bleu tambourinement des nerfs.
Puis tout s'éclaire tout s'entrouvre :
l'amour en filigrane - y croire ! y croire encore ! -
l'amour relique poussière
squelette doué de mouvement - oh quelle audace ! -
vers le sol ou vers ce ciel de vives mains
en éventail sur ce feu.
L'amour aéroplane
pique du nez pique...
et redresse sa queue sur fond de ruines sur fond
de rien du tout.
Il est temps il est grand temps
de se dépouiller arbre feu !
Source source ! ardente source !
Oh mains plafond de mains
ciel de mains aux paumes offertes en signe de compassion.
Non ! Non ! ne plus regarder : là-haut
fuse un éternel cri
qui nous blesse.Vital Bender
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Commentaires
On est sur son petit nuage dis donc ;-)