• Sur un pont par grand vent : ça continue

    Ben voilà. La première est passée.
    Je constate que la critique qui complète l'article de présentation que j'ai mis en lien hier n'apparaît pas sur le site. Je vais donc la recopier ici. D'autant qu'elle est bonne. Pourquoi s'en priver ?

    Troublant
    "Sur un pont par grand vent" est encore une de ces pièces qui giflent le spectateur. Elle commence tout doucement, l'air de rien. Puis, les mots de Bastien Fournier, dits avec clarté par les comédiens, prennent une tournure crue. Ils claquent avec violence.
    Des mots qui, au fil des monologues, racontent un crime vieux de vingt-cinq ans. Des mots pour crier les maux de ces personnages qui ont tous souffert de cet assassinat.
    L'émotion atteint son paroxysme lorsque la meurtrière - interprétée par Olivia Seigne - décrit et revit la scène du crime. Frissons dans l'assistance. La comédienne est parfaite dans ce rôle. Sa voix, profonde et troublante, donne vie aux images du drame. D'ailleurs, toute la distribution est bien choisie. Aucune fausse note dans l'interprétation des personnages. Fred Mudry, qui joue l'inspecteur, est plus que crédible. Il capte l'auditoire en une fraction de seconde. Idem pour René-Claude Emery, qui joue un aventurier blasé, ou pour Laurence Morisot, plus vraie que nature en soeur hospitalière. Le jeu des comédiens est si juste que le spectateur en oublie les masques collés sur leur visage. Et le texte prend toute son ampleur. Une pièce qui explore l'âme humaine.

    Christine Savioz

    Et vite encore avant de conclure ce lien vers l'émission de Canal9. Bastien Fournier et moi-même y sommes reçus sur le plateau d'Actu.
    Enfin si vous avez le courage de patienter un peu. On n'intervient qu'aux 2/3 de l'émission.


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