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Puis j'eus soif.
Puis j'eus soif.
J'avais fait le deuil de l'eau
de la neige qui fond
des larmes sans retour
le deuil des torrents et des sources.
Un visage grimaçant
un reflet sans support
une longue tige d'heures
des yeux embués
dont aucun ne m'appartient.
Une certitude
une autre certitude
au-delà de laquelle...
une vision floue
une autre vision floue
une autre essence
une autre démesure...
Et cette perspective toujours brouillée
au fond d'un lac au fond
de n'importe quel point d'eau...
Une autre soif !
Un autre brasier à vif...
En pure perte...Vital Bender
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