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Psaume V
Et hop ! Retour en 1994 avec la suite des aventures de "René-Claude téléphone maison..." :
"Leibniz, Claudel, Calvin...
Si tout est pour le mieux. Si les méchants servent les meilleurs pour qu'ils le deviennent toujours davantage. Si tout est écrit sans que personne ne puisse s'y dérober...
Si tout cela était vrai, pourquoi les méchants mériteraient un traitement différent des gentils. Tous ne sont-ils pas issus de Ta volonté ? Et les méchants sont-ils moins tourmentés que ces autres qui combattent les ronces qui masquent tes desseins ?
Je n'en suis pas sûr du tout, surtout si nous nous fions à la logique des effets et des causes. Les méchants (même si le terme est évidemment relatif tant l'homme est versatile) ont leur raison et même si cela ne les excuse en rien, le fait est indéniable et sans méchants il ne peut y avoir de gentils.
Comment Toi, Véhicule d'Amour et de Paix peux-Tu dénigrer certains êtres au profit de certains autres ? Comment pourrais-Tu simplement préférer ? Ta perfection n'est pas monarcale ! Même en nous classant sur une échelle du respect des principes ; comment ? Je ne comprends pas Ta géométrie. Nous ne pouvons sans doute pas être parfaits sans comparaison, sans contact... Aurais-Tu Toi aussi cheminé ? Toi aussi commis des erreurs ?"
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Commentaires
J'espère bien que non
Ce serait de bien mauvaises raisons de croire. Je réalise à quel point j'attaquais les institutions de la foi dans ces questions finale ? Institutions qui s'affermissent d'ailleurs par ce qu'elles appellent le mal.
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au delà de toute compréhension ? Le mal ne serait-il pas le révélateur de la foi ?