• Le feu atomise l'espace

    Le feu atomise l'espace
    nous avons des os des viscères
    de longs poils en toutes saisons
    des écailles pour capter la lumière.
    Nos enfants jouent avec des têtes de morts
    qu'ils lancent pour faire tomber des quilles
    sur une passerelle flottante.
    Le feu consumait nos consciences rétives.
    Nos femmes étaient toutes frigides
    cependant
    elles savaient se laisser aimer
    quand nos bouches goulues
    entre leurs cuisses
    crachaient de petits poissons.
    Le feu dégorgeait des ruelles
    que nous arpentions avec tout notre passé
    nos têtes chauves
    nos soucis majeurs.
    Nous poursuivions à l'infini
    tant de visages perdus
    visages bleuis
    visages de femmes...

    Vital Bender


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