• Solitude

    Je continue mon initiation aux joies d'internet et c'est le sourire en coin que j'entreprends mon petit mot. Rassurez-vous : sans vile réjouissance quant à un hypothétique contenu mais simplement pour le plaisir de commencer.

    Il y a sur la page d'accueil du site qui me tolère différents regroupements : les dernières publications, les blogs les plus commentés... et les plus visités. Je mentirais en disant que j'ai été surpris en découvrant qu'environ sept des dix sites mentionnés concernaient la godriole. Et pas vraiment embarrassée de détours poétiques. Direct au centre de la cible si je puis me permettre. Je mentirais aussi en jouant le pudique effarouché par autant de chair aussi facilement sur mon écran d'ordinateur. J'avais déjà expérimenté le potentiel d'internet quant à cette intrigante thématique. J'ai même cru comprendre que le 80% des sites touchait au corps de ce sujet (ou au sujet de ces corps... à choix). Mais quand même c'est fascinant à quel point cela fascine.

    J'ai titré cet article "solitude" mais je ne crois pas que ça ait grand chose à y voir. Cet attrait va creuser plus profond dans notre cerveau. J'imagine dans cette partie que le conscient ne peut comprendre ; dans les profondeurs de nos origines, dans l'ancestrale couche de nos besoins primaires, celle qui se trouve titillée par nos basiques hormones, celle des serial blogueurs (cf le 13 mars).

    Néanmoins, j'ai titré cet article "solitude". Et si ce qui précède est digression, je sais où je voulais en venir. Suite à un conseil d'un ami qui y tenait sa page, me suis égaré sur myspace. Découvrais ce site pour la première fois après échos permanents surpris de par notre monde moderne. C'est vrai, il y a aussi les sites de rencontre et surtout les blogs mais cette quête aux amis, et il y en a tant d'"importants" à conquérir m'a parue vertigineuse. Comment augmenter sa côte de popularité dans le vernis de cette société où l'on n'est que quand on est vu (ou lu en ce qui me concerne.). Et plus la personne qui nous voit est en vue, plus notre côte augmente. Ouah ! ça c'est de la solitude. Une bien grosse comme je les aime.

    Je suis donc je suis. Mais il faut briser l'oxymore puisqu'il n'y a rien à faire. C'est simple ; juste deux fois le verbe être. (Et je prends note parce que c'est le genre de truc qu'on oublie tout le temps.)


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