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L'eau suit son cours
Elle suit souvent son cours
C'est si paisible un lit
Si tranquille de s'écouler
Bercé par ses propres vaguesLa jeune fille suit son cours
Elle suit de l'eau le cours
Au bord de son lit
C'est si tranquille d'écouler
Tant d'heures en pensées vaguesLe garçon suit son cours
Mais sa vie n'a plus cours
Tout au fond de son lit
C'est si tranquille d'écouler
Ses jours dansés dans les vagues
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La pire chose quand on fait quelque chose est de penser à toutes ces choses qu'on pourrait être en train de faire...
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On ne peut pas contraindre une voie, forcer à assimiler des matières. Ce n'est pas sur les contenus qu'il faut agir.
En étant honnête avec soi-même, on arrive tous au même résultat mais les chemins doivent être propres.
Pour l'instant l'école n'est que l'adjonction sociale d'un signe d'agrégation.
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Je pense que ça a commencé parce qu'une chose finissait.
Car tout finit même si rien ne s'arrête jamais.
C'était ainsi : ça devenait présent.
Et inversément à l'insidieuse purulence,
Je m'absentais toujours davantage.Irrémédiablement happé, le vide m'aspira sur le chemin de l'habitude.
Je souffrais sans douleur et m'abandonnais au sens vide d'une direction sans but.
Je saisissais sans comprendre mais l'évidence me foudroya.
L'impasse brisait mes rêves, il ne restait que les abîmes
Et je m'y fondais dans une chute qui semblait ne point finir.Tourbillon de mes sens Tourbillon de mes rêves
Et ma quête de l'essence Ciel qu'elle fut brève
Emporté dans la danse Cité où tu crèves
Où de toute évidence Tu trimes sans trèveTourbillon de remous Tourbillon de pensées
Esclave du doux Leurre du passé
A être trop mou Tarde à aimer
Laisser tourner la roue Ne jamais l'arrêterTourbillon persifleur Tourbillon fictionnel
Loin du parfum des fleurs Rires des pucelles
Hoquetant de pleurs Heure sans appel
Echapper à l'horreur Trop tard : brisé les ailesJe ne pouvais sombrer plus bas, la lumière n'existait plus. Fuir une chimère pour en trouver une autre. Bonjour ! Ne plus peser pour ne plus s'accrocher. Absent pour l'éternité, l'instant ultime était présent. Revenir au passé. Revenir au passé. A ce qui me semblait beau. Marcher une dernière fois vers cette aveuglante étoile. Celle qui depuis longtemps ne brille plus dans ma mémoire.
Et pourtant il marchait, mû d'une dernière force, soufflé d'un dernier souffle.
Une dernière révélation.
Ou simplement la première.
S'accrocher pour ne plus peser.
Pas après pas.
Marche après marche.
Chute après chute.
Se rapprocher de lui.Si j'avais su que j'aurais encore mal...
Mal une dernière fois...
Si j'avais su que je pleurerais encore...Tourbillon !
A quoi bon toute cette futilité alors qu'il aurait seulement suffit de savoir voir ?
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