• Pouvait-elle ignorer...

    Pouvait-elle ignorer plus longtemps qu'elle ne vivait plus en elle ? Que sa respiration était une respiration de morte ? Que le tonnerre l'a rendue sourde ? Que l'écheveau des pertes et des réconciliations se dévidant sous son pas pressé, trop pressé... (peut-on écrire cela ?) Oh parages hantés par son supplice ! ... quand la lampe-tempête s'éteint brusquement et qu'une veille d'oiseaux funèbres débute au fond d'un lac bien réel, et qui rosit en surface...

    Vital Bender 


  • Commentaires

    1
    Mercredi 12 Mars 2008 à 12:12
    Idée
    Excellente idée, cette publication des textes de Bender. Je ne les connaissais pas, c'était une erreur que je suis en train de combler grâce à toi.
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Vendredi 14 Mars 2008 à 15:50
    Tant mieux
    Je ne suis qu'à la septième page...
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :