• No country for old men

    Quel bonheur de retrouver les frères Coen après les égarements qui ont suivi les petits chefs-d'oeuvre qui les ont fait connaître. Se laisser embarquer dans le rythme de leur long métrage est pure délectation.

    Si les premiers rôles sont remarquablement portés, les seconds rôles ne sont pas étrangers au plaisir ressenti. C'est un film d'acteurs, un film qui laisse la place de choix au jeu. Les plans sont lents, au rythme chaud de cette Amérique profonde, à la frontière mexicaine. Il est tout imprégné de la torpeur de ces vies engoncées dans un quotidien que presque rien ne peut bouleverser. Les héros sont atypiques. Ce ne sont pas eux qui créent l'intrigue mais l'intrigue qui se sert d'eux. Et de fait ils sont humains... trop humains... vulnérables. Seul le plus déshumanisé saura peut-être survivre.

    Si les dialogues, taillés de telle sorte qu'ils nous appellent à des visionnements répétés, trainent derrière eux questions existentielles, ils ne s'embarrassent pas de morale. Ce qui ne rend pas le film amoral. Bien au contraire. Il porte une morale libérée du juste et du faux. Une morale à la hauteur de notre complexité, à la recherche de notre place en ce monde.

    Que de tels films n'apparaissent pas davantage dans les salles obscures ?! 


  • Commentaires

    1
    Leo
    Mercredi 12 Mars 2008 à 19:32
    C'est vrai que c'est génial
    Ce gadget Feedjit sur la gauche. Je me vois dedans. Ca rajoute de la convivialité.
    2
    Vendredi 14 Mars 2008 à 13:55
    N'est-ce pas ?
    Et en plus, par je ne sais quel caprice méandreux, ce feedjit n'est pas témoin de mon seul blog. Ce qui rajoute surtout de la confusion.
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