• Jour VII (2)

    Comme je n'arrivais pas à me motiver pour partir, j'ai avalé "La cinquième montagne de Coelho". J'en parlerai dans lité-raclure. Puis vers 16h, le brouillard s'étant bien dissipé et le soleil paraissant rentré de vacances, j'ai enfilé mes chaussures encore humides.
    La balade fut un vrai bonheur. Malgré un sol spongieux et glissant je voltigeais de bonne humeur.
    Les Outanes sont encore bien enneigées et mon campement...
    J'ai d'abord cru qu'on avait dérobé ma tente. Elle était complètement écrasée sous le poids de la neige. N'émergeait qu'une partie indistincte et torve, à la moitié de son développement normal. Ma pelle à terreau trouva enfin une utilité. Métamorphosée en pelle à neige je lui rendis grâce de se trouver dans mon sac. Comme quoi rien n'est désespéré. Il suffit juste de connaître son domaine de prédilection. Tôt ou tard il se révèle.
    Le dégagement a pris du temps. La face sud ployait sous au moins cinquante centimètres. A l'intérieur : miracle ! Si le sol était trempé, mon matelas dégonflé mais étanche isola couverture et sac de couchage. C'était l'essentiel. Les piquets étaient bien maillés. D'une jolie courbe régulière, conséquence d'un office patient mais efficace ; un flocon après l'autre qui se sont donné la main.
    Ma période sous tente est bien terminée. Maintenant que je m'étais habitué aux bruits et à la température...
    Mais à 2500 mètres c'était un risque et c'était super quand même. De plus tout concorda à merveille. Quand la cabane était occupée j'étais sous tente et quand les conditions s'y opposèrent c'était un temps si décourageant que j'ai eu la cabane à mon entière disposition.
    On verra ce que me réservent les derniers jours.


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