• Des outils ! Des outils vite ! Suis coincé !

    On sait que c'est la résistance qui crée la souffrance.

    On le sait.

    On sait qu'il suffirait de lâcher prise. Tout simplement cesser d'y penser. Penser plutôt à la neige, au courant continu alternatif, aux terrassements industriels, aux échecs, à la règle de trois, à Jésus.

    Respirer à grandes goulées pour expulser bien loin à l'extérieur cette petite boule de douleur à l'intérieur.

    Mais quand la clé du lâcher prise est au coeur de la souffrance et que dans notre insouciance (celle-là propre au lâcher prise justement) on a oublié d'en faire un double...

    Ou quand en s'abandonnant aux inclinations naturelles d'un instant de vie on se trouve dans la nécessité d'y résister...

    Quand le lâcher prise implique la résistance...

    Qu'est-ce qu'on fait ?

    On ponce donc on est ?


  • Commentaires

    1
    Valérie
    Samedi 22 Décembre 2007 à 14:02
    outils?
    Quelques évidences qui ne vont certainement pas t'aider... "Trop souvent, nous nous empêchons de vivre le présent tant nous nous inquiétons pour l'avenir, alors que nous n'avons aucune prise sur lui". "Lâcher prise, c'est craindre moins et aimer davantage."
    2
    Samedi 22 Décembre 2007 à 15:10
    va
    En effet. Mais j'y poncerai.
    3
    Johann schmidt
    Samedi 22 Décembre 2007 à 23:02
    Outch
    Cette histe me rapelle le jour ou j'ai lâché une scie sur mon pieds... douloureux!
    4
    Dimanche 23 Décembre 2007 à 15:59
    Pioncer
    On peut aussi pioncer... Si on arrive à dormir du sommeil du juste (ou de l'injuste) à poing fermé (ou poing ouvert), se foutre dans les bras de Morphée (ou d'une autre... hum quoique...) on peut espérer, le temps d'une sieste (ou même d'une nuit) lâcher prise pour un moment (si les rêves nous lâchent).
    5
    Dimanche 23 Décembre 2007 à 15:59
    Pioncer
    On peut aussi pioncer... Si on arrive à dormir du sommeil du juste (ou de l\'injuste) à poing fermé (ou poing ouvert), se foutre dans les bras de Morphée (ou d\'une autre... hum quoique...) on peut espérer, le temps d\'une sieste (ou même d\'une nuit) lâcher prise pour un moment (si les rêves nous lâchent).
    6
    Dimanche 23 Décembre 2007 à 16:00
    Pioncer
    Bon, Noyeux Joël et que le père Noël soit sympa avec toi.
    7
    jeanclaude
    Lundi 24 Décembre 2007 à 00:54
    des outils!
    Allez l'Acteur! Une petite vodka et de la musique, de la musique! Et fais-nous rêver (de) la vie ...
    8
    Lundi 24 Décembre 2007 à 09:40
    Stendhal
    Stendhal, quelque part, dit d'un de ses personnages (je cite de mémoire): "Il souffrait. Au moins, pendant ce temps, il ne s'ennuyait pas." Consolation ?
    9
    Lundi 24 Décembre 2007 à 13:49
    Haut les coeurs !
    Très bonnes fêtes de Noël !!!
    10
    Mardi 25 Décembre 2007 à 02:08
    C'est bien vrai Joël
    Et en cette soirée de Noël, il est bien temps d'appliquer ton conseil car il vaut mieux que les rêves nous lâchent que l'inverse. J'aurai bien tendance à me méfier des bonnes intentions des lâches qui nous rêveraient.
    11
    Mardi 25 Décembre 2007 à 02:12
    Jean-Claude
    De la musique ouais... On fait ce qu'on peut en Acteur mais la musique comment pourrait-on jamais approcher les univers émotionnels qu'elle ouvre ? Jouer comme un musicien...?
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    12
    Mardi 25 Décembre 2007 à 02:16
    Alain
    L'ennui c'est justement que dans ces cas-là le temps étant relatif paraît bien long. Donc on ne s'y ennuie pas. Mais qu'est-ce qu'on aimerait... Il y avait aussi le gd-pa d'un ami qui disait : Quand on a mal c'est la preuve qu'on est vivant. Consolation ?
    13
    Mardi 25 Décembre 2007 à 02:18
    81
    Merci ! Bonne installation chez toi.
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