• Et voilà c'est pas fini. En tout cas pas le théâtre.

    Si les eaux troubles propres aux ornithorynques semblent me condamner à une asphyxie programmée,

    Si mon rythme de publication semble annoncer une inévitable noyade,

    La Compagnie des arTpenteurs, à laquelle j'ai l'honneur de prêter mon corps et le tralala qui va avec, commencera sa tournée mondiale par le Gros de Vaud avec en avant première et en inauguration du Petit Globe (Eh oui un puits à coq comme on n'en fait plus...) Yverdon, les jeudi 15 et vendredi 16 mai, à 20h30 à la Rive du Lac,

    Puis suivront sous notre chapiteau :

    Vevey, Place Scanavin, du mercredi 21 au dimanche 25 mai 20h, sauf jeudi à 19h et dimanche à 17h30

    Payerne, Verger du Collège Derrière la Tour, jeudi 29 mai à 20h

    Cossonay, Place du Pré aux Moines, jeudi 5 juin à 20h

    Le Sentier, Place de Gymnastique du Sentier, samedi 7 juin à 20h et dimanche 8 juin à 17h

    Mais avant notre retour vers les chefs-lieux de la Romandie (ça concernera septembre, donc si d'ici là je n'ai pas retrouvé mon goût au blog, ça sera un bon prétexte...) nous irons encore du côté d'Avignon dans le cadre du Festival de Théâtre itinérant "Villeneuve en Scène", du 3 au 20 juillet.

    Viendez-y nombreux et parlez-en à tue-tête.

     


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  • Les temps sont proches où les pierres, toutes les pierres de toutes les saveurs réintégreront nos bouches comme des morceaux de pain noir. Toutes les pendules se détacheront des murs. Je vois un nez à la devanture du ciel (ou du caniveau), un nez perforé d'aiguilles à tricoter des mots sans affectation, des mots... qui s'attardent et devraient voler en éclats au bout de ces rues en trompe l'oeil, je sens des pierres - ce sont encore des mots ! - se bousculer au fond de ma poitrine et je crache, je crache... un caillot d'oiseaux multicolores... puis tout un flot de pendules qui se mettent à sonner l'heure du jugement dernier, je dois avoir l'air con avec mes oreilles en bois d'acajou et mes viscères entortillés autour de mon cou sans fin à l'intérieur duquel monte et descend d'un bout du jour à l'autre un ascenseur vide et tout déglingué. Silence puis : cliquetis d'aiguilles d'horloges tricotant l'absence de toute bien-aimée à travers un nuage de plumes roses comme les mains du nourrisson que j'étais encore tout à l'heure.
    Je vois une lame se lever dans la nuit, un éclair traverser mon corps, j'assiste à cette scène, il n'y a pas de purgatoire, un tonneau roule sur la pente, une ombre se glisse entre les feuilles, peut-être atteindrons-nous cette côte (si elle existe). J'entends le chant des ventre vides et des terreurs nouvelles, tempo morne qui s'agrippe à des saillies de jour, et je vois, oh je vois... des mains de femmes si belles que l'eau jaillit du sol entre les pierres.

    Vital Bender 


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  • Pourquoi du porteur ou du porté c'est le porté qui symbolise le pouvoir ?
    Il suffirait d'un coup d'épaule pour que son pouvoir soit renversé. Même si le porteur semble bien écrasé par le poids d'un tel pouvoir...

    En quoi donc la position de porté confère-t-elle de la force ?
    Elle en nécessite une bien moindre que le porteur...

    Le porteur a le pouvoir de renverser, il a la force de porter et pourtant c'est toujours le porté qui symbolise le pouvoir. Pourquoi ?

    Parce que le pouvoir c'est d'être porté en triomphe ?
    Parce que le pouvoir c'est d'obtenir droits et privilèges ?
    Parce que le pouvoir c'est d'accepter de se mettre en position de faiblesse, d'oser se montrer vulnérable ?


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