• Me suis amusé tout soudain en parcourant un peu ces différents blogs que je suis depuis que je sais que ça existe. J'ai été tout frappé (fort heureusement pas sur le petit doigt cette fois) de me dire qu'ils m'accompagnaient depuis pas mal de temps déjà, que j'avais plaisir à en découvrir les nouveaux articles, comme on prendrait des nouvelles d'un vieux pote.

    Et j'ai trouvé ça un peu dingue. Pour la plupart ce sont des gens que je n'ai vus ni d'Eve ni d'Adam (bon je suis sans doute un peu présomptueux étant donné ma mémoire aussi courte que défaillante). Des gens que je ne croiserai sans doute pas d'ici l'oméga et que j'ai pourtant, de toute évidence, du plaisir à suivre. Des gens que j'ai le sentiment (péremptoire et illusoire) d'un peu connaître, dont je suis curieux de savoir ce qu'ils deviennent.

    Et le fait que le blog ait des accents personnels ou non n'a aucune importance.

    Du coup voilà ; j'ai eu un petit relent de gratitude pour ces compagnons de route aussi concrets qu'évanescents que je salue au passage en encourageant à persévérer...


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  • Chose très utile paraît-il que la douleur physique. Elle se préfigure en sentinelle du corps, prévenant toute inconscience, toute maladresse. "Si tu continues comme ça ton joli petit doigt tu vas te le perdre tout en entier." Ou encore "Tu l'avais pas bien vue cette étagère, et pourtant..." Sans elle on se cognerait la tête sur cette branche trop basse une journée complète sans comprendre pourquoi on avance pas d'un iota.

    Mais quand elle a fait son merveilleux et utile office de guetteur, quand elle nous a héroïquement annoncé qu'on avait laissé traîné son doigt dans la portière de la voiture ; il me semble qu'elle pourrait se la mettre en veilleuse. Mais non ! C'est des heures durant qu'elle nous rappelle notre inattention. Avec toute la participation généreuse et compatissante de son voisin carpien qui lui pourtant n'a même pas été effleuré. Avec la compréhension poussive et saccadée du coeur qui quitte sa cage officielle pour venir manifester sa solidarité dans un endroit bien trop exigu pour lui.

    J'ai eu beau lui dire : "Ca va il est grand mon petit doigt, il se débrouille très bien tout seul et se passe volontiers de ton aide." Me suis fait montrer du doigt (aïe)traiter de sale égoïste, de sans coeur (ben tiens) Que lui il l'avait sur la main (ben ouais c'était justement un peu ça le problème.) et que c'était dans sa nature de soutenir toute extrémité blessée et bravo pour le cas fait à un fidèle serviteur qu'on ne trouve rien de mieux à faire pour le remercier que de le broyer et patati et patata...

    Je vous jure, toute la nuit à jaser son apoplexie outrée sous mon ongle. Et c'est pas fini.

    Tout ça en allant chez Ikea, l'humeur sombre et coupable d'ailleurs accompagnée de sa sanction claquante et immédiate. Comme quoi quand on va chez Ikea faut s'attendre à s'en prendre su'é doigts...


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  • C'est un peu tard pour les premières. Me suis laissé prendre dans les remous qui les précèdent et n'ai pu trouver l'instant et le moyen de procéder à une annonce en bonne et due forme.

    Mais c'est pas grave car il reste tout plein de dates, que je vous glisse d'ailleurs, puisqu'elles ne sont pas sur l'image d'ouverture.

    Donc, il nous reste les 9, 10, 11, 16, 17, 18, 23, 24, 25 et 30 novembre et les 2, 7, 8, 9 et 31 décembre.

    C'est toujours délicat de parler d'un spectacle dans lequel on joue. J'ai pas vraiment une idée d'ensemble ; mes parties m'étant étrangères. Mais au fil du travail, j'ai souvent pu m'émerveiller de l'écriture de Gorki. Qui a vraiment eu, en tout cas dans ces Bas-fonds, une écriture théâtrale. Ce genre d'écriture qui prend son relief et son intelligence dès qu'elle est confrontée à la scène.

    Evidemment, ça n'est pas une thématique très contemporaine. Elle est bien imprégnée de l'émergente idéologie communiste de l'homme nouveau. Même si aujourd'hui on attend toujours la même chose... Mais c'est un texte vivant, souvent rapide, malgré quelques répétitions d'usage à l'époque et avec une belle galerie de personnages. Campés par des comédiens (13. Porte-bonheur?) que je trouve excellents et que j'ai aimé regarder répéter. (Encore une fois sans véritable idée de ma prestation... Mes angoisses de comédien interfèrent dans l'objectivité de mon jugement. On est dans les couches (culotte) sartriennes du je observant le moi, observant le je, observant le moi...)

    Enfin voilà, ça se passe donc au Théâtre des Osses à Givisiez, près de Fribourg en Suisse. Le théâtre a un site internet très complet pour tout ce qui est formel. N'hésitez pas à y faire un clic et si l'occasion vous est offerte, n'hésitez pas à venir nous voir.


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